Séance : 6€ / 4€
Cycle : 24€ / 16€
En français
Pour ce cycle, Maud Hagelstein, chercheuse et philosophe, abordera la manière dont se joue l’expérience esthétique non pas d’un point de vue cérébral, mais à travers nos cinq sens.
On pense parfois l’art contemporain comme conceptuel ou élitiste. A contre-courant de cette pensée, on posera la question de la signification de l’œuvre articulée à celle des sens : la vision, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût.
Pour Jacques Rancière, la définition même de l’art contemporain tient à une forme d’expérience sensible singulière, différente de l’expérience sensible ordinaire. Avec quels concepts traduire cette intensité qui la distingue des expériences de la vie de tous les jours ?
On envisagera dans ce cycle les cinq sens l’un après l’autre. Nous aborderons le travail de Sophie Calle (vue – 07.02), Julie C. Fortier (odorat 14.02), Michel Blazy (goût- 07.03), Michel Gouéry (toucher- 14.03) ou encore Chris Watson (ouïe-21.03). Appuyées sur des idées développées par la philosophie et sur des cas issus du champ de l’art, ces enquêtes sur les expériences esthétiques permettront de théoriser les liens d’alliance ou de désaccord entre la vision et les autres sens.
Maud Hagelstein est chercheuse en philosophie F.R.S.-FNRS (Maitre de recherches). Elle enseigne l’esthétique et la philosophie de l’art à l’Université de Liège. Elle est par ailleurs membre du groupe de contact FNRS « Cultures sensibles » (ULiège) et du comité scientifique et artistique du Trinkhall Museum. Elle a publié, entre autres, un ouvrage monographique (« Origine et survivances des symboles. Warburg, Cassirer, Panofsky », OLMS 2014)