L’intérêt de l’ISELP pour l’art public remonte à l’exposition La couleur et la ville, organisée dans l’espace urbain bruxellois en 1978 en partenariat entre l’ISELP et JAP. Dans la foulée, des rencontres sur le rôle des artistes dans l’environnement public prennent place à l’Institut.
Elles débouchent en 1981 sur un groupe de réflexion nommé Environnemental, qui publie un Manifeste pour l’Environnemental en 1983 ainsi que la revue Environnemental de 1989 à 1999. Dès le début, il s’agit de rassembler les différents interlocuteurs de la ville (urbanistes, artistes, usagers) pour activer une dimension artistique de l’architecture, le plus en amont possible dans les réflexions. Ces débats débouchent notamment sur la politique du 1%, qui consacre une part du budget d’aménagement public à l’intervention artistique.
Dans les années 2000, l’Institut publie plusieurs inventaires d’art public, et participe à différents comités d’expertise. En 2015, il propose un état des lieux par un laboratoire de recherche, Being Urban, qui débouche l’année suivante sur une publication prospective consacrée au cas bruxellois. En parallèle de ces recherches, l’Institut a accompagné quelques projets d’intégrations de longue durée.
