07.10 – 14.10 – 21.10 – 28.10
Séance : 8€ / 0€*
Cycle : 28€ / 0€*
*Gratuit pour : voir page infos pratiques
Anaëlle Prêtre, docteure en histoire de l’art, explore dans ce cycle les liens étroits entre art vidéo et féminisme, deux mouvements qui, dès les années 1970, ont profondément transformé les représentations dans le champ artistique.
C’est au début des années 1970, aux États-Unis puis en Europe, que la vidéo et le féminisme bousculent le monde de l’art en tant que vecteurs d’émancipation et outils d’une révolution des représentations féminines. Révolution qui passe notamment par la mise en action des corps.
La vidéo, art de l’image, du mouvement et du son, directement lié au réel, devient le médium de prédilection pour déconstruire les stéréotypes de genre et interroger les représentations. Elle fait entrer dans le cadre celles habituellement laissées au dehors. L’art vidéo s’est ainsi imposé comme un champ d’expérimentation à la fois accessible et inépuisable pour des artistes femmes qui, ont pu produire des représentations alternatives et authentiques, explorant les questions d’identités personnelles, culturelles et sociales.
Nous aborderons quatre de ces artistes qui, non seulement contribuent à écrire l’histoire de l’art vidéo, mais participent surtout à repenser la représentation des femmes, dans des contextes et des moments différents : Sanja Iveković (°1949, Croatie), Carrie Mae Weems (°1953, États-Unis), Shirin Neshat (°1957, Iran) et Tracey Moffatt (°1960, Australie). Pour chacune d’elles, nous approfondirons une œuvre ou une série de vidéos selon les principes de l’approche féministe intersectionnelle.