Surya Ibrahim remet en jeu le rôle des langages codés (braille, morse, trames numériques…). Dans le champ de nos expériences spatiales, physiques, visuelles, sensibles. Par cette voie, il interroge la façon dont la culture numérique peut s’incorporer dans nos milieux de vie et prendre corps dans nos relations à un réel tangible.
OFFSHORE GARDEN réunit une série d’œuvres qui interrogent les rapports que nous pouvons entretenir entre les espaces vécus et les représentations virtuelles.
Région de fuite # 1 esquisse un paysage qui évoque des failles géologiques par l’effacement de représentations virtuelles de désastres écologiques. Périphérique confronte des figures tramées, télégraphiques, avec des restes de matières organiques. Transposition plastique d’un poème en morse, la sculpture présentée à l’ISELP agence des formes génériques conditionnées par des machines.
La Partition A0 nous invite à aller au-delà du visible sur le cheminement d’un langage codé à déchiffrer.
Surya Ibrahim (1988, vit et travaille à Bruxelles) explore les limites et contraintes des supports de représentations virtuelles et leur influence sur notre appréhension du réel. Par le biais de sculptures et d’installations, il les transfigure en objets physiques afin d’interroger notre relation à l’espace, au temps et à l’environnement.
Dans le cadre de Watch this Space 10/programme porté par 50°Nord, réseau transfrontalier d’art contemporain. Une exposition élaborée conjointement à celle présentée par Le Concept-Ecole d’art du Calaisis (19.09 > 07.11).