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Sa recherche recourt au prisme des sciences sociales pour étudier les rituels dans les pratiques artistiques militantes, voire activistes. Dans le contexte de sa résidence à l’ISELP, il cherche à cerner les histoires de leur émergence, leurs modes de fonctionnement et leur « efficacité symbolique ».
Ce projet est inhérent à son intérêt pour la magie, qui s’inscrit dans le cadre de ses recherches initiées durant ses études en anthropologie. Ses premières expériences de terrain au sud du Togo, chez les Ewe pratiquant le Vaudou, ont révélé un pouvoir transformateur : de retour à Bruxelles, la magie imprégnant sa pratique est passée de sujet d’étude à pratique initiatique, artistique et militante.
Le rapprochement entre les arts et les magies est, selon lui, susceptible de contribuer à la mise en place de nouveaux paradigmes sociétaux, à la constitution de nouveaux systèmes individuels et collectifs. Ce à quoi il œuvre par différents biais, généralement ancrés au cœur d’expériences mêlant la pratique et la réflexion.