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Paroles d’artiste

Paroles d’artiste

Paroles d’artiste met en valeur le travail de nos artistes résidents et s’ouvre aussi à d’autres projets en cours de réalisation afin de faire entendre ce qui ne peut se voir… 

Paroles d’artiste 1

Balthazar Blumberg 

Durant sa résidence d’automne-hiver 2020 à l’ISELP, Balthazar Blumberg a pu approfondir ses recherches sur les points de passage entre le dessin, la photographie et la narration, en travaillant à partir du mystère des concrétions stalagmitiques logées au coeur de grottes calcaires. 

Paroles d’artiste 2

Nina Tomàs 

Durant sa résidence entre mars et juin 2021 à l’ISELP, Nina Tomas a pu approfondir ses recherches artistiques en ouvrant son champ pictural à d’autres expérimentations techniques et formelles afin de découvrir des territoires encore inexplorés. 

Paroles d’artiste 3

REFLEXION’S GROUP ABOUT FICTION IN ARCHIVE #1 

Depuis mars 2021, l’artiste plasticienne Claire Ducène a initié la rencontre de 19 chercheurs et artistes plasticiens dont le sujet de recherche porte sur la fiction dans l’archive. Leur projet intitulé « Reflexion’s Group about Fiction in Archive » se veut hybride, collaboratif et rassemble une diversité de pratiques, d’âges et de territoires.

thinktankfictivearchives.wordpress.com/

Membres du groupe : Philippe Beck (BE), Elise Billiard Pisani (FR) & Margerita Pulè (MT), Giordano Bruno do Nascimento (DE & BR), Balthazar Bumberg (FR), Juan Cárdenas (CO), Alexis Choplain & Noëlie Plé (BE), Céline Cuvelier (BE), Claire Ducène (BE), Patrick Gaïaudo (FR), Cecilia Hurtado (MEX), Irene Loureiro, (PT), Christine Mackey (IRL), Carol Muller (FR), Stéphanie Roland (BE), Agata Skupniewicz (PO), Sam Vanoverschelde (BE), Julian Walker (UK).

Paroles d’artiste 4

Laurianne Bixhain 

L’ISELP a accueilli en résidence la photographe Laurianne Bixhain dont le travail récent explore la transformation des matières dans la production d’objets industriels. Elle interroge notre rapport à la technologie et pose son regard sur l’apparence, le toucher, et la matérialité des surfaces.

𝗟𝗮𝘂𝗿𝗶𝗮𝗻𝗻𝗲 𝗕𝗶𝘅𝗵𝗮𝗶𝗻 (née en 1987 à Wiltz, LU) est photographe, elle a étudié à l’École d’enseignement supérieur d’Art de Bordeaux (FR) et à la Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig (DE). Elle a participé aux Rencontres d’Arles (2017) et au Mois européen de la Photographie de Berlin (2016) et elle été finaliste du Luxembourg Encouragement for Artists Prize (2018), du Edward Steichen Award (2017) et du ING Unseen Talent Award (2016).

Paroles d’artiste 5

REFLEXION’S GROUP ABOUT FICTION IN ARCHIVE #2

Depuis mars 2021, l’artiste plasticienne Claire Ducène a initié la rencontre de 19 chercheurs et artistes plasticiens dont le sujet de recherche porte sur la fiction dans l’archive. Leur projet intitulé « Reflexion’s Group about Fiction in Archive » se veut hybride, collaboratif et rassemble une diversité de pratiques, d’âges et de territoires.

thinktankfictivearchives.wordpress.com/

Membres du groupe : Philippe Beck (BE), Elise Billiard Pisani (FR) & Margerita Pulè (MT), Giordano Bruno do Nascimento (DE & BR), Balthazar Bumberg (FR), Juan Cárdenas (CO), Alexis Choplain & Noëlie Plé (BE), Céline Cuvelier (BE), Claire Ducène (BE), Patrick Gaïaudo (FR), Cecilia Hurtado (MEX), Irene Loureiro, (PT), Christine Mackey (IRL), Carol Muller (FR), Stéphanie Roland (BE), Agata Skupniewicz (PO), Sam Vanoverschelde (BE), Julian Walker (UK).

Paroles d’artiste 6

Justine Taillard 

Durant sa résidence entre mars et mai 2023 à l’ISELP, Justine Taillard a poursuivi l’élaboration de son projet performatif in progress COM(M)A, et initié de nouvelles recherches artistiques et collaboratives qui prennent appui sur l’expérimentation corporelle de nouvelles formes de langage.

« Depuis toujours nous nous passionnons pour les liens que notre espèce entretient avec la technique, mais nous oublions que la technique la plus spectrale que nous avons façonnée, celle qui crée la plus grande dépendance, celle qui nous a fait basculer dans une ère irréversible, c’est l’invention du langage. Ce dernier naît au moment où l’animal se passionne pour son cri et commence à le transformer en chant. Il advient au moment où il cherche, justement, à contrôler la ressemblance entre émission et réception, c’est-à-dire lorsqu’il fait de ce cri un code. […] Jouer avec le langage, c’est fissurer le code afin de révéler que le texte et la parole ne sont rien d’autre que des règles. »
Extraits du texte “Langage et empathie” écrit Jean-Baptiste Carobolante pour le catalogue de l’exposition When words become form qui s’est tenue au Botanique du 22 avril au 13 mai 2023.

Paroles d’artiste 7

Leila Pile 

Diplômée en Design Textile (ENSAV – La Cambre, 2018), Leila Pile confectionne des rubans dont les dimensions procèdent des lieux où elle expose et intervient. Ici d’Anciens abattoirs, là une vitrine de magasin, ailleurs une résidence artistique.

Ce travail textile s’appuie sur une conceptualisation graphique, intégrée au travail. Il trouve également une extension dans les mesures du corps et dans ses déplacements. Le textile se fait dès lors le véhicule de ses propres procédés de fabrication (schéma, machine) comme des proportions du corps de l’artiste et de ses actes.

Lors de sa résidence à l’ISELP, en automne 2023, Leila Pile s’est penchée sur les gestes du travail dans des dessins d’observation et des sortes d’empreintes textile de la main.

Dans cette entrevue, elle nous explique son cheminement dans ses divers aspects et ses différents supports d’expression (tissage, performance, dessin).

Leila Pile participe notamment à l’exposition 𝘑𝘰𝘴𝘦𝘧 𝘦𝘵 𝘈𝘯𝘯𝘪 𝘈𝘭𝘣𝘦𝘳𝘴. 𝘜𝘯 𝘤𝘰𝘶𝘱𝘭𝘦 𝘮𝘺𝘵𝘩𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘴𝘮𝘦 (Fondation Boghossian > 08.09.24)

Paroles d’artiste 8

Shift Entity 

Paroles d’artiste donne le micro au duo d’artistes Shift entity, en résidence à l’ISELP en 2024. Shift est une entité artistique initiée en 2022 par Axelle Devaux et Pierre Clément Malet. Elle tire son nom du Shifting Reality, technique d’auto-hypnose et de méditation permettant de quitter notre réalité pour vivre dans d’autres mondes créés par le biais de scénarios.

Pour cette résidence à l’ISELP, Shift a muté et a pris les traits de S.H.I.F.T. une société fictive spécialisée dans la géologie volcanique. Cette narration s’articule autour de plusieurs thématiques, dont celle du feu, de ses représentations cinématographiques et symboliques. Destruction et renaissance, fascination, relevés scientifiques sont parmi les mots-clefs qui ont lancé de nouvelles investigations lors de cette résidence artistique à l’ISELP.

Axelle Devaux (°1996) est détentrice d’un DNA de l’ENSA de Bourges. Fin 2021, elle intègre l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en cursus MULTI, Pratiques éditoriales, où elle continue de développer des formes plastiques autour de l’écriture et de l’image numérique. Elle a collaboré, en tant que stagiaire, avec le cinéaste Erik Bullot sur deux de ses films : 𝘓𝘢𝘯𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘰𝘪𝘴𝘦𝘢𝘶𝘹 (2021) et 𝘓𝘦 𝘘𝘶𝘢𝘵𝘶𝘰𝘳 𝘈𝘮𝘣𝘪𝘨𝘶 (2020).

Pierre Clément Malet (°1996) est détenteur d’un DNA de la HEAR de Strasbourg. Il est ensuite assistant d’Agata Ingarden (PL) et s’investit dans ses résidences de production au Palais de Tokyo, à Lafayette Anticipations, au Pinchuk Art Center… En 2022, il intègre le Master MPEX (Curation) à Bruxelles où il obtiendra son Master 2 avec les grandes distinctions en 2023.

Paroles d’artiste 9

Barthélémy Cabry & Juliette Vandermosten

Dans cet épisode, nous recevons les lauréat·es de la résidence Impulsion. Celle-ci accueille pendant 3 mois à l’ISELP des artistes qui impliquent des participant·es dans leur processus de création.

Barthélémy Cabry est artiste et créateur de jeu. Juliette Vandermosten est designeuse sociale et graphiste. Animé·es par un intérêt commun pour l’objet ludique, iels ont formé un duo le temps de la résidence à l’ISELP à l’automne 2024. Afin de permettre l’émergence d’imaginaires nouveaux, iels ont proposé la création d’un jeu de rôle expérimental aux membres de l’Autre « lieu » et L’Espace 51 – lieux de liens et de de recherche, ouverts à la question de la souffrance psychique.

Dans l’espace-temps singulier induit par le jeu, un récit collectif se tisse. Deux des participant·es sont également en studio pour en témoigner.

Suite à la résidence, Barthélémy et Juliette ont animés des ateliers de création visuelle à l’Autre “lieu”, afin de réaliser les cartes du jeu. La conception éditoriale et graphique du projet suit son cours.

Un entretien mené par Marjorie Bonnet et Géraldine Marchal (ISELP)

Invité·s : Barthélémy Cabry, Juliette Vandermosten, Sanae et Nicolas
Enregistrement et montage : Sami Boulares
Lecture : Alexandra Geraci

Lieux et références citées : 
– L’Autre « lieu » – RAPA (Recherche-Action sur la Psychiatrie et les Alternatives), lieu de liens fréquenté par des personnes intéressé·es/concerné·es par la question des troubles psychiques. 
– L’espace 51 : Lieu d’accrochage social, de créativité culturelle, de création citoyenne et de dialogue, ouvert à la question de la souffrance psychique.
– Rachel Hoekendijk, 𝘓𝘦 𝘫𝘦𝘶 𝘥𝘦 𝘳𝘰̂𝘭𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦𝘶𝘳 𝘯𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘳𝘪𝘤𝘦𝘴, in : Dossier Culture et démocratie, Journal 57, 2023.
– Johan Huizinga, 𝘏𝘰𝘮𝘰 𝘭𝘶𝘥𝘦𝘯𝘴. 𝘌𝘴𝘴𝘢𝘪 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘧𝘰𝘯𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦 𝘥𝘶 𝘫𝘦𝘶, Gallimard, 1988 (1938).
– Estelle Zhong Mengual, 𝘓’𝘢𝘳𝘵 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯 – 𝘙𝘦́𝘪𝘯𝘷𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘧 𝘦𝘯 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘥𝘦́𝘮𝘰𝘤𝘳𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦, Presses du Réel, 2019.