En écho au dyptique de Gianni Pettena proposé par Guillaume Désanges à l’ISELP et à La Verrière / Fondation d’entreprise Hermès, trois entrevues permettent de situer l’architecte italien dans son contexte d’émergence (l’architecture radicale dans l’Italie des années 1960-70), dans le développement de son oeuvre et dans son actualité.
Entre la fin des années 1960 et le début des années 1970, une nouvelle architecture s’est imposée en Italie non pas sous la forme de bâtiments, mais bien sous la forme d’actions, de performances, de films et de textes critiques. C’est l’architecture radicale.
Remo Buti, Riccardo Dalisi, Ugo La Pietra, Gianni Pettena, 9999, Archizoom, Strum, Superstudio, Ufo et Zziggurat sont quelques-uns des protagonistes reconnus de cette architecture.
Un panorama en compagnie de Beatrice Lampariello, architecte, historienne de l’architecture, professeure à l’UCLouvain et conseillère scientifique pour l’exposition Superstudio Migrazioni (CIVA, 2021).
Curateur de l’exposition « Forgiven by Nature » présentée à l’ISELP et à La Verrière/Fondation d’entreprise Hermès, Guillaume Désanges nous explique ce que l’oeuvre de Gianni Pettena met en jeu, comment elle peut nourrir une authentique « écologie mentale » et renouveler notre conception de la « nature » dans l’espoir de la décoloniser.
Superstudio est l’un des collectifs d’architectes radicaux émergeant à Florence à la fin des années 1960. Une exposition leur est consacré, au CIVA (Bruxelles). Emmanuelle Chiappone-Piriou en est co-curatrice. Par ailleurs chercheuse, architecte et historienne de l’architecture, elle nous explique l’activité du groupe et, en particulier, l’attention qu’il portait à l’éducation comme levier de redéfinition de l’architecture et, par là, de « la vie entière ».
Dans le cadre de l’exposition de Gianni Pettena, « Forgiven by Nature », présentée à l’ISELP et à la Verrière/Fondation d’entreprise Hermès.