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Voir et toucher des documents d’archives nous donne accès au passé, à des évènements que l’on réimagine, à des personnes que l’on se remémore. Mais en quoi l’archive est-elle garante de vérité ?
Quelles sont les positions des historiens, appliquant une rigueur scientifique ? Quelles sont les positions des artistes, qui s’approprient l’archive et donnent libre cours à leur imagination ? Peut-on tout faire dire à une pièce d’archive ? Les réponses divergent selon que l’on est historien ou artiste. Quelles solutions pour concilier approche historique et approche artistique ?
Cette intervention abordera dans un premier temps les méthodes de travail de l’historien, pour qui les documents d’archives sont des « sources primaires ». Ensuite, il sera question de l’utilisation d’archives dans l’art, en prenant appui sur des exemples de la littérature (Edgar Allan Poe, Bram Stoker, Jules Verne, J.R.R. Tolkien, …), du cinéma (Twin Peaks, Dark, …) et de la photographie (Joan Fontcuberta, Sally Mann …). Pour terminer, Philippe Black partagera ses réflexions concernant sa propre recherche artistique.
Philippe Black est historien, historien de la littérature, journaliste et photographe. En 2010, il a défendu une thèse sur l’histoire de la littérature des Cantons de l’Est de l’entre-deux-guerres à l’UCLouvain, où il a enseigné de 2010 à 2021 et où il est actuellement chercheur. Diplômé de l’École de photo Agnès Varda de la Ville de Bruxelles, il a exposé ses projets Borderlines et Transition à l’Espace Vanderborght en 2020.