Sous la direction d’Éric Van Essche
Textes : Pascale Ancel, Raymond Balau, Hervé-Armand Béchy, Isabelle Bonzom, Denis Briand, Franck Doriac, Arnaud Dubois, Marie Escorne, Jean Glibert, Adrien Grimmeau, Olga Kisseleva, Gaëtane Lamarche-Vadel, Tristan Mertens, Bruno Trentini, Éric Van Essche, Christophe Veys et Christophe Viart.
La lettre volée / ISELP
2015
240 pages
24 EUR
Suite à un colloque organisé en 2012 par l’ISELP, l’ENSAV La Cambre et l’Espace 251 Nord, cet ouvrage explore les liens entre la peinture et la ville.
Pour la peinture contemporaine – davantage sans doute que pour d’autres registres d’expression comme la sculpture ou la performance –, le défi d’une expression « à ciel ouvert » n’est pas mince. Il s’agit – au sens propre comme au figuré – de sortir du cadre conventionnel pour plonger dans un espace décloisonné élargissant considérablement le champ du possible pictural. De même pour les interventions contextuelles basées sur la couleur, pour les compositions intégrant la lumière naturelle ou artificielle, ou encore pour les interventions picturales libres voire contestataires, comme le graffiti et ses déclinaisons.
Ces pratiques émergentes sont étudiées ici à travers plusieurs axes d’approche : l’innovation formelle et technologique, le caractère engagé et contextuel des œuvres, la reconnaissance de nouvelles pratiques par le monde de l’art, le rapport au public arpentant l’espace urbain ou paysager, etc. Le présent volume met aussi à l’honneur l’œuvre trop méconnue de l’artiste belge Jean Glibert, pour rendre hommage à celui qui fonda l’atelier « Espace urbain » de l’École nationale supérieure des arts visuels (ENSAV) de La Cambre à Bruxelles.