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En présence de l’œuvre de Spilliaert (1881 – 1946), empruntée à un collectionneur bruxellois, Apolline Malevez, historienne de l’art, et Apolline Vrancken, architecte et chercheuse doctorante en architecture, exploreront à travers ce portrait les liens entre l’artiste et son modèle et le contexte plus large dans lequel ils s’inscrivent.
Comme souvent lorsque l’on exhume l’histoire des artistes femmes, on recolle des fragments et des bribes d’histoires, de lieux, d’objets. C’est un portrait qui a éveillé notre attention : celui de l’architecte moderniste Simone Guillissen-Hoa par Léon Spilliaert (1936).
Que nous raconte cette œuvre de son artiste, de son modèle et de ses contextes – artistique, socio-culturel, économique, géographique, etc. – et de ce qui les lie – le peintre à l’architecte, l’artiste au modèle, le modèle au portrait et le portrait à l’artiste ? L’analyse de cette œuvre s’inscrit dans une lecture contextuelle des enjeux de genre dans les portraits de Spilliaert et du processus de racisation des modèles dans un jeune 20e siècle encore fasciné par les sujets dits « exotiques ». L’exposé se fera en présence de l’œuvre. Il durera une heure et sera suivi d’un échange de vues d’une
demi-heure.