Lauréat de la quatrième édition du Prix Hors d’œuvre, Patrick Guns présente No to Contemporary Art, un détournement du Café de L’iselp réaménagé en quartier général d’un collectif fictif à la base de l’organisation de la première manifestation mondiale contre l’art contemporain.

L’iselp accueille en résidence Priscilla Beccarri, lauréate du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2013, dont le travail se décline à travers des techniques diverses comme le dessin, la vidéo, la performance et la photographie.

No Sugar propose un panorama des œuvres de Christophe Terlinden. Artiste belge au parcours singulier, son travail se décline sous diverses formes, du dessin à des interventions dans l’espace public, en passant par le son, la vidéo, le graphisme et le design.

Dans le cadre de ses résidences, L’iselp accueille Vincent Chenut, plasticien dont le travail se décline sous diverses formes reliées entre elles par une pratique singulière du dessin.

Hostipitalité explore la contradiction inhérente au concept et à l’expérience de l’hospitalité, son « origine troublante et troublée », « qui se laisse parasiter par son contraire, l’hostilité » (Jacques Derrida). Les œuvres racontent, réécrivent, redessinent, un certain nombre de récits et de fables qui fondent notre identité ; elles les déplacent, les inversent, les parasitent. Leur point commun : loin de chercher à aboutir à un consensus, elles aspirent au contraire à garder vivant l’antagonisme. A faire de l’autre non plus un ennemi, mais un adversaire.

Manon Bara est peintre. Vorace, boulimique. Friande de matières et de couleurs.

Le Street/Book Art est la mise en écho d'un poème ou d'un texte court par un artiste contemporain. Imprimé en noir et blanc, le Street/Book est un livre de rue de petit format, s’emportant partout et se déclinant en différentes catégories : art, draw, philo et city. Les trois premières éditions paraissent au mois de mars 2015. 

Les métropoles actuelles superposent les récits. Celui des médias, de la publicité, des luttes sociales voire culturelles, les récits individuels aussi. Tous se mêlent avec une urgence que le présent semble nous dicter.

Belle comme une image est un projet de photographie thérapeutique réalisé par Emilie Danchin avec différents groupes de femmes en apprentissage du français.

Initiée conjointement par l'Atelier Cinéma du GSARA et le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB), Conversations #1 est un dispositif de résidence d'un an basé sur une correspondance entre deux artistes. Avec pour point de départ la question "Qu'est ce que faire du cinéma?", cette résidence est le lieu d'une série de réflexions sur leur pratique quotidienne, l'éthique, la politique, le partage et la place du spectateur.

Mira Sanders privilégie le dessin comme forme d’écriture première.

Lauréat du Prix du Hainaut 2014, Loïc Desroeux, dessinateur, interroge le concept d'existence légale en reproduisant à la main des formulaires administratifs tels qu'attestations, ordonnances, actes de naissance, de décès,...

Inspiré par les faits divers, les contes, la mythologie et les faits historiques, le travail d’Agnès Geoffray se fonde sur la réminiscence des images qui occupent notre mémoire, de manière consciente ou inconsciente.

Hraun signifie « lave » en islandais. La phonétique du mot suit le même mouvement que son référent : d’abord expulsée, elle file, ondule puis se fige

Émilie Danchin aborde la photographie comme terrain d’expérimentation psychique, un travail exploratoire à l’écoute des bruissements de l’intimité pour ramener à la surface des infimes vibrations du vécu.

L’image qui vient s’interroge sur le silence central des images, sur leur pensée muette, leur secret fondamental. Ce silence, ce secret, constitue les indices d’une action de l’image tendant à formuler une idée ou une sensation, mais la cherchant, l’affleurant, l’atteignant presque…

Dès janvier, l’entrée de L’iselp se mue pour une année en un dispositif d’exposition créé par l’artiste et scénographe Richard Venlet. Faisant communiquer le boulevard de Waterloo avec l’accueil de l’institut, il transforme le passage en un white cube.

Au cours de sa résidence à L’iselp, Cécile Ibarra propose de poursuivre sa quête autour d’un assemblage de signes composites en développant une installation vidéo et un travail d’édition.

Fascinée par l'attention et le soin que requièrent les oeuvres d'art, Béatrice Balcou (1976, FR, vit à Bruxelles) crée des situations dans lesquelles elle invite le spectateur à expérimenter de nouveaux rituels d'exposition et de contemplation autour de l’oeuvre d’un ou d'une autre artiste.

Depuis janvier 2016, un dispositif d’exposition créé par l’artiste et scénographe Richard Venlet occupe l’entrée de l’ISELP. Faisant communiquer le boulevard de Waterloo avec l’accueil de l’Institut, il transforme le passage en un white cube ouvert. 

Toute privation de stimulation visuelle, qu’elle soit due à un confinement dans l'obscurité ou à une exposition continue à un paysage de glace, entraîne chez l'homme une série d’hallucinations vibrantes, lumineuses et multicolores. Ces apparitions sont dues à une conscience accrue des phosphènes associée aux effets psychologiques de l’isolement. Elles peuvent apparaître sous forme de flashs de lumière, de motifs géométriques, mais aussi de figures plus complexes : silhouettes, visages, animaux, paysages… Il existe un terme spécifique pour désigner ces défilements brillants et colorés : le prisoner’s cinema.

Fascinée par les souvenirs et l’écoulement du temps, Claire Ducène crée des installations immersives où se mêlent des vues de l’espace d’exposition avec des éléments mémoriels. Son goût pour la narration est perceptible dans une oeuvre qui se construit autour du souvenir et des traces. Elle s’intéresse aux images provenant du passé. Floues, brouillées, évoquant la disparition. L’oeuvre présentée ici consiste en une réinterprétation de la Double Room réalisée spécialement pour l’ISELP par l’architecte et scénographe Richard Venlet. Cette structure a été pensée comme une ouverture sur l’Institut, passage obligé entre l’extérieur et l’intérieur. L’artiste a choisi d’explorer cet entre-deux et de placer le visiteur au centre de la pièce dans une position active suscitant la narration via un travail de vidéo, de dessin, de peinture et de photographie.

En 2016, l’ISELP fait sa mue. Inscrit dans le paysage bruxellois depuis plusieurs années, cet institut d’art contemporain entend réaffirmer et préciser son action. MONTRER / DÉBATTRE / PRODUIRE : tels sont les trois objets et les trois thèmes qui agencent le programme à venir. Evolutive, l’exposition #INSTITUT se développe à partir d’une œuvre de Kosuth inscrite sur les flancs du bâtiment. A Map with 13 points établit les coordonnées de l’existence de l’art à partir du discours critique, à partir du texte. C’est lui qui se déploie en octobre avec Table of content* , s’anime et s’incarne en novembre avec De l'assemblée à l'imprimante et se termine en décembre avec erg de Catharina van Eetvelde qui émergera des entrailles de l’Institut.

#CONNECTIF, c’est le nouvel appel lancé cette année par l’ISELP à l’attention d’un collectif pour la conception et la réalisation d’une œuvre in situ, évolutive, dans ses espaces d’accueil, entre septembre 2016 et août 2017. #CONNECTIF est associé cette année à une résidence de trois mois, entre octobre et décembre 2016.

Pour sa troisième métamorphose  #INSTITUT est système et corps, construction et production. En son centre, vit erg et l’imprimante. Organe vivant du système, comparable  au muscle cardiaque, l’imprimante  matérialise la matière grise de l’institut, elle la fait circuler et la génère. Elle est l’organe à partir duquel l’ISELP produit et communique des formes, des formats, des images, des lignes dessinées et des écritures. Placée dans l’espace d’exposition, elle recevra en partage tous les flux que fabrique habituellement l’institut et... erg, œuvre-système de catharinavaneetvelde.erg est un système, c’est-à-dire un processus, un agencement de corps-ordonnés: lignes, couleurs, données, écritures, documents. Ce qui importe dans l’existence d’erg, c’est sa potentialité et sa propriété d’engendrer des échanges, flux, liaisons, relations et passages. Il est la matière, l’énergie et l’information qui produit — le dessin. Activé pour #INSTITUT, erg connectera, l’émetteur (l’artiste), la machine (l’imprimante) et le récepteur (l’institut).

L’intervention de Yoann Van Parys s’affirme comme étant un moment de transition pollution, une phase de mutation camion: entre deux expositions (table of content / erg) iceberg, au cœur d’une phase de transition dans le redéploiement de l’institut Camus.

La première exposition monographique de Messidor, Some Arguments Later, articule un ensemble d'oeuvres nouvelles et plus anciennes. Les oeuvres rassemblées ici mettent en discussion différentes manières de partager ou de diviser un même espace, physiquement ou mentalement. Avec Some Arguments Later, Messidor et l'équipe de l'ISELP invitent le public à évoluer tel un intermédiaire entre les films et installations, au coeur d'une exposition qui interroge les différentes facettes de la notion de collectif et leurs représentations dans des univers politiques et sociaux spécifiques.

Invités dans le cadre de SYNC! Les commissaires anonymes souhaitent mettre en évidence les réseaux d’échanges ouverts qui s’inventent autour de l’art. Les collectifs génèrent des interactions de nature complexe mais décomplexée. Emmêlés et infinis, les échanges de l’ordre de l’organisation, de la critique ou de la création se mêlent dans des jargonnages et des métalangues traversant les carnets et les emails, les post-it et les tweets. Espace de communication et de transmission créatif, qui le distingue de tout autre espace de travail, le collectif se définit comme une bande passante.

Une énergie en perpétuel mouvement... SYNC ! veut synchroniser les énergies de divers collectifs d’artistes implantés à Bruxelles dans un temps commun.

Dans la part 2 de SYNC!, Clovis XV propose un univers lié au monde de la pop culture. Fiction Pop est à l’origine une édition réalisée par Anastasia Bay et Clément Delhomme. Ces deux artistes ont invité des plasticiens, écrivains ou performeurs à imaginer un univers de papier commun mais purement fictif autour de la figure d’Hannah Hoffman. Un moyen de montrer ce qu’incarne pour le collectif, la notion d’idole. Concept où chacun projette ses envies comme ses névroses. Cette invitation à un imaginaire collectif fera surgir des thèmes qui gravitent autour de la culture pop : la musique, le fanatisme, le féminisme ou encore les psychotropes,...

L’invitation de l’ISELP, en tant que collectif pour parler du collectif, permet à PEZCORP de creuser sa passion pour le “meta”. Prenant pour base les lieux d’expositions et de réunions, et en repensant le contexte, PEZCORP propose un éclatement de sa systémique de groupe, multipliant les dispenseurs* qui deviennent bonbons à l’échelle du DISPENSAIRE : une structure gigogne au sein de laquelle les membres du collectif deviennent sous-bonbons.

Joachim Coucke (BE, 1983), Adrien Tirtiaux (BE, 1980) et Thierry Verbeke (FR, 1970) ont été associés par l’ISELP dans la perspective d’élaborer trois interventions pérennes sur le site de RECY-K (Anderlecht),  niche de micro-entreprises à vocation sociale, fondée et gérée par l’Agence de Bruxelles-Propreté dans la perspective d’expérimenter et de développer l’économie circulaire. Ils ont été choisis pour leur attention au contexte, aux matériaux, aux conditions de production ou aux relations sociales. 

Effi & Amir, Housewarming 2016, 33’30’’, couleur/colors, son/sound Horaires de projection  / schedules 11:00 / 13:05/ 15:10 / 17:15 Nicolas Provost, Plot Point Trilogy Plot Point, 2007, 15’44”, couleur/colors, son/sound Stardust, 2010, 20’00”, couleur/colors, son/sound Tokyo Giants, 2012, 22’00”, couleur/colors, son/sound Horaires de projection / schedules Plot Point : 11:32 / 13:37 / 15:42 / 17:47 Stardust : 11:48

Quelle idée nous faisons-nous aujourd’hui des communautés ? Quels sont les seuils à franchir pour aller à la rencontre de l’autre ? Comment se définit une communauté ?

Coordonnée par le réseau 50° nord, la biennale Watch This Space est dédiée à l’accompagnement de la création émergente sur le territoire transfrontalier.

Dans ce cadre, L’ISELP s’est associé à deux autres structures eurorégionales : artconnexion à Lille (FR) et le CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France (Douchy-les-Mines) afin de présenter et de mettre en lumière le travail de deux artistes : Ariane LOZE (BE, 1988 vit et travaille à Bruxelles) et Justine Pluvinage (FR, 1983, vit et travaille à Lille).

On sort en bande, Labor of Love, Salad jours est la genèse et la résultante d’un mode de recherche élaboré par l’artiste Béatrice Delcorde pour décliner et articuler ses communautés. Rencontres réelles et fantasmées s’entremêlent dans un dispositif d’exposition composé d’un scénario, d’affiches et d’enregistrements. Régi par différentes formes d’écriture, ce dispositif génère une médiation expérimentale.

Le jeu vidéo est une des premières industries culturelles mondiales. Depuis le début des années 2000, son chiffre d’affaire dépasse celui du cinéma. Pourtant, il n’est que rarement abordé par les institutions; sa dimension ludique l’empêche souvent d’accéder au statut artistique.

Dans le cadre de la Wandering Arts Biennial, qui rassemble une série d’événements privilégiant les formes artistiques liées au nomadisme, l’ISELP a accueilli durant trois mois les artistes Chloé Schuiten et Clément Thiry en résidence.

L’artiste bruxellois Alec De Busschère se plaît à mélanger geste pictural et langage numérique. À une époque où le virtuel occupe une place toujours plus prégnante, il allie la tradition séculaire du portrait aux méandres des réseaux sociaux dans une logique d’hybridation qui lui permet de questionner l’identité tant individuelle que collective.

Pascale Barret présente deux projets de recherche en cours dans l’espace d’accueil de l’ISELP. Indissociables de ses préoccupations écoféministes queer, Waiting to Blossom et Constallations invitent à pénétrer dans un univers hybride. On y croise des médias tangibles et virtuels, scientifiques et magiques, ainsi que des méthodologies de recherche qui génèrent divers espaces de rencontre.  

Poursuivant sa fonction d’accompagnement et de valorisation des artistes émergents, l’ISELP donne carte blanche à la troisième promotion du master en Pratiques de l’exposition (CARE) de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, qui s’apprête à clôturer son parcours académique.

Par l’intermédiaire de son projet Entre intérêts, Maëlle Dufour transforme l’espace d’accueil de l’ISELP en centrale de surveillance. Elle invite les visiteurs à prendre place sur son dispositif circulaire et à faire face à un écran d’ordinateur. Juchés à plus d’un mètre du sol, ils peuvent observer d’autres personnes, d’autres espaces. Cette position de surveillant représente un avantage aussi ludique qu’étrange, et questionne notre rapport à l’image de soi.

Babel, une ville mythique à l’origine de la diversité des langues. Une tour construite par tous les Humains, qui parlaient alors le même langage : elle grimperait jusqu’au ciel. Comme punition à cet affront, Dieu fragmenta cette unité. Une multiplicité de langues apparut, causant la dispersion des Hommes sur tout le globe. Et aujourd’hui ? Il existe plusieurs milliers de langues différentes. Vecteur d’identité et de culture, chacune participe à témoigner de la diversité humaine. 

 L’exposition A FOREST rassemble des artistes mobilisés de manière directe ou indirecte par le monde végétal et ses modalités d’organisation en systèmes complexes, appelés écosystèmes. 

Surya Ibrahim remet en jeu le rôle des langages codés (braille, morse, trames numériques…). Dans le champ de nos expériences spatiales, physiques, visuelles, sensibles. Par cette voie, il interroge la façon dont la culture numérique peut s’incorporer dans nos milieux de vie et prendre corps dans nos relations à un réel tangible.

Marches pour le climat, luttes sociales, mouvements d’occupation… Depuis quelques temps, les exemples de mobilisation citoyenne se multiplient et attestent d’un engagement général. Dans ce contexte, les jeunes et les aîné·e·s, dont la parole est souvent dévalorisée,
bafouée, voire étouffée, ne sont pourtant pas en reste. En toute logique, cet engagement devrait signifier la vigueur de toute démocratie saine, mais force est de constater que, pour les pouvoirs publics, il n’est que désordre incongru. 

L'artiste islandaise Guðný Rósa Ingimarsdóttir lève le voile sur des œuvres réalisées dans le silence, la retenue et l’économie de moyens. Point de course effrénée : ici tout sera posé, afin de prendre la mesure du temps et regarder se déployer un travail plastique alliant la forme et l’informe, la technicité et la finesse.

Quelles autres temporalités peuvent nous offrir les œuvres d’art ? Issues d’une inspiration qui n’appartient qu’aux artistes, les œuvres présentées dans cette exposition nous permettent d’apprécier le temps qui passe à sa juste mesure, d’en saisir pleinement l’intensité.

Dans le cadre du cycle « Matters of Concern | Matières à panser » présenté à La Verrière | Fondation d'entreprise Hermès, Guillaume Désanges propose la première exposition de Gianni Pettena en Belgique. Pour cette occasion, l’ISELP s’associe à La Verrière pour accueillir une installation monumentale : créée initialement en 1971, elle fête comme l’ISELP ses 50 ans cette année, et propose une véritable page blanche dans les salles de l’Institut.

Cathy Coëz - Simon Deppierraz - Mounir Fatmi - Bernard Gigounon Michel Lorand - Obi Okigbo - Gwendoline Robin - Jonathan Sullam

L’exposition Savoir Faire a pour objet le geste, tant dans son aliénation par les logiques de production actuelles, que dans sa singularité émancipatrice.

Artistes : Hughes Dubuisson, Camille Dufour, Barbara Geraci, Olivia Hernaïz, Hélène Moreau, Pauline Pastry, Alice Pilastre, Éric Van Hove

Coordonnée par 50° nord - réseau transfrontalier d’art contemporain, la biennale Watch This Space prend place dans divers lieux d’art en Région Hauts-de-France et Fédération Wallonie-Bruxelles et s’adresse aux artistes émergents.

Artistes : Olivier Bovy, Sixtine Jacquart et Jérôme Poloczek.